jeudi 31 juillet 2008

Lofotens, deuxième jour

Bon, je vous avais quitté avec mon soleil de minuit sur la petite ville de Borg. Un moment inoubliable donc. Après une nuit froide où on a finalement réussi à dormir et après un lever ma foi fort agréable (photo ci-dessus), l'heure était au ravitaillement. En effet puisqu'on était lundi, tout était ouvert. Petit déjeuner et tente pliés, nous voila reparti vers l'aventure. L'idée étant d'aller sur Leknès, sûrement la plus grande ville des Lofoten, pétrie de supermarchés supers chers qui allaient faire notre bonheur.
Après quelques minutes à faire du stop, nous fûmes pris par une petite famille allemande dont l'aînée parlait magnifiquement bien la langue de Molière. Pas grand chose à dire sur Leknès. Ville centrale sur les Lofotens, beaucoup de monde, des industries, pas joli pour un sou. Heureusement on était toujours sur les Lofoten, il n'était donc pas difficile de se trouver un petit coin pour un picnic.
Le projet de la journée était d'aller dans le coin de Vik et Haukland, deux petits hameaux où se trouvait selon la légende une plage magnifique. Je vous passe le stop et la rencontre avec des Allemands (encore) et un vieux papy norvégien qui roulait à cent sur des petites pistes de montagne, en pilant de temps en temps pour éviter ces crétins de moutons somnolant sur la route.
Et puis nous arrivâmes. Et là le paradis. Je me suis dit que je n'avais pas besoin d'aller je ne sais où en Thailande ou Hawaï pour voir des plages d'eau turquoises puisqu'il suffit d'aller au dessus du cercle polaire en Norvège pour en voir. La grande différence avec les endroits surpeuplés de notre chère cote d'azur c'est que justement là il n'y avait que nous, quatre maisons et des moutons. Certes il y avait du vent. Le soleil avait du mal à se montrer, il faisait 15°C à tout casser, mais l'eau était bonne. Enfin bonne pour ceux qui ont l'habitude de la Manche. J'y ai mis les pieds et avec plus de soleil j'aurais mis le reste.



S'en ai suivi une petite balade de quelques kilomètres sur un sentier côtier. Ah l'air frais ! Ah l'air pur ! le ciel était couvert mais pas trop si bien que d'un coté c'était horriblement noir et de l'autre horriblement bleu. On devinait le soleil mais les nuages s'arrangeaient toujours pour se mettre devant lui. Et puis à la fin de la balade se dressait au loin le petit village au doux nom d'Utakleiv. Très typique des Lofotens, quelques maisons, une grande ferme, une plage, des grandes prairies où paissent les moutons. Le seul bruit du vent. On était bien quoi.

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