Un samedi et un dimanche... (suite)

Ah ce samedi 24 novembre, je m'en rappellerai toute ma vie. Certains d'entre vous qui me lisent connaissent mon vice pour le football et plus précisément pour Arsenal, équipe que j'affectionne tout particulièrement. Et figurez vous que cette équipe a ses quartiers et son stade... à Londres, bien sur. Ni une, ni deux nous filâmes donc avec cousin, lui aussi fan de l'équipe, jusqu'au stade où il y a avait, comme par hasard, match ce jour là... A y est, j'entends déjà certains qui grognent parce que je parle football. Oui mais voilà, Arsenal n'est pas un club comme tous les autres. Puisqu'il a un manager français, Arsène Wenger et beaucoup de joueurs français ou qui y jouaient (Thierry Henry pour ne citer que lui). Mais je ne vais pas vous parler de football plus longtemps. Bon en fait très vite et en résumé. L'ambiance était incroyable dans les rues, tout le monde chantait, le stade est énorme et magnifique, on a regardé le match dans un pub, et cerise sur le gâteau Arsenal a gagné 2-0 contre Wigan. C'est compliqué pour quelqu'un qui ne comprend pas le football ou qui ne comprend pas pourquoi on peut aimer le football de comprendre ce que j'ai ressenti ce jour ci. Du bonheur peut être tout simplement... C'est ce qui a de beau dans le sport...

(Oui je sais j'aurais pu sourire!)

Mais bon, j'arrête avec le football et vous raconte la suite de la journée... Comme il faisait déjà presque nuit et que la journée avait défilé à 200 à l'heure, on a retrouvé toute la petite troupe dans le centre de Londres, chez Greg même, pour fêter l'anniversaire d'Anne-Laure arrivée la veille. Après un excellent repas et quelques gorgées de vin pour certains ou de whisky pour d'autres nous décidâmes de sortir dans le centre, histoire de s'amuser un peu et potentiellement de danser. Et là, ce fut l'échec. Parce que quand on connaît pas bien les endroits sympas où aller et qu'on veut pas se ruiner, c'est pas évident. On a réussi à acheter des tickets pour une boite à 6£ l'entrée, ce qui est vraiment pas cher. Sauf que l'un des membres de la bande n'avait pas sa carte d'identité ni son portefeuille d'ailleurs pour cause de vol. Et comme ils sont aussi tatillons qu'en Suède là-dessus, on s'est fait refouler. Voilà pour le samedi. Je vous épargne les trajets en métro, en bus, à pied pour rentrer, c'est complètement inintéressant.

Dimanche donc. Plein de choses à dire sur ce dimanche. Début de la journée à Camden Road, endroit touristique plein à craquer de touristes mais aussi de vrais anglais. Le principe c'est une grande rue avec des magasins de chaque coté. Alors au début, ce sont des magasins avec des tee-shirts avec I love London marqué dessus, des cartes postales supra moches et des boules avec de la neige qui tombe sur Big Ben quand on les secoue (Soeurette, celle là est pour toi, hihihihi). Puis progressivement quand on s'enfonce un peu plus dans cette rue géante, on découvre un endroit tout à fait agréable avec plein de gens aux têtes sympas et des magasins rigolos genre que des trucs gothiques. Une petite rivière, des petits restaurants, des petites brocantes, bref un endroit ô combien sympathique...



Bon comme on était à Londres que pour 3 jours, avec cousin on s'est dit, autant aller faire les vrais touristes. Donc direction tower bridge et sa tour de Londres juste à coté. On en a profité pour re-longer la tamise une 2ème fois avec un beau soleil et pour faire plein de photos kitsh à souhait.




Une petite bière dans un pub juste après ça pour nous remettre de nos émotions et on nous filâmes vers le Tate Modern Museum, le beaubourg londonien. Après avoir pérégriné une heure et s'être à moitié perdu sur le chemin, on est arrivé épuisé à la Tate (gratuite au fait) et on en a fait le tour en une heure : parce qu'on était fatigué mais aussi parce que ça fermait à 18h... Donc plein de belles peintures. Plein de choses à se mettre sous la dent, pas comme au musée d'art moderne de Stockholm, des Miro, des Matisse, des Rothko, des Soulage, bref j'étais un homme heureux. Après ça on est rentré en se promenant dans les rues Londoniennes de nuit jusqu'à l'épuisement total et nous sommes rentré chez Gwé et cie dans le nord de Londres. Et comme il me restait quelques pounds à dépenser, je n'ai fait dans des pintes avec cousin.


Le lendemain, je me suis rentré en Suède et j'ai dormi dans le bus pour l'aéroport, dans l'avion et dans l'autre bus qui me ramenait à Linköping... Crevé !

Home sweet home comme on dit...