Après quelques minutes à faire du stop, nous fûmes pris par une petite famille allemande dont l'aînée parlait magnifiquement bien la langue de Molière. Pas grand chose à dire sur Leknès. Ville centrale sur les Lofotens, beaucoup de monde, des industries, pas joli pour un sou. Heureusement on était toujours sur les Lofoten, il n'était donc pas difficile de se trouver un petit coin pour un picnic.
Et puis nous arrivâmes. Et là le paradis. Je me suis dit que je n'avais pas besoin d'aller je ne sais où en Thailande ou Hawaï pour voir des plages d'eau turquoises puisqu'il suffit d'aller au dessus du cercle polaire en Norvège pour en voir. La grande différence avec les endroits surpeuplés de notre chère cote d'azur c'est que justement là il n'y avait que nous, quatre maisons et des moutons. Certes il y avait du vent. Le soleil avait du mal à se montrer, il faisait 15°C à tout casser, mais l'eau était bonne. Enfin bonne pour ceux qui ont l'habitude de la Manche. J'y ai mis les pieds et avec plus de soleil j'aurais mis le reste.




S'en ai suivi une petite balade de quelques kilomètres sur un sentier côtier. Ah l'air frais ! Ah l'air pur ! le ciel était couvert mais pas trop si bien que d'un coté c'était horriblement noir et de l'autre horriblement bleu. On devinait le soleil mais les nuages s'arrangeaient toujours pour se mettre devant lui. Et puis à la fin de la balade se dressait au loin le petit village au doux nom d'Utakleiv. Très typique des Lofotens, quelques maisons, une grande ferme, une plage, des grandes prairies où paissent les moutons. Le seul bruit du vent. On était bien quoi.


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